Le théâtre d’improvisation a une place très particulière chez moi :
En 2013 je finissais ma dernière année d’études à Bordeaux.
J’avais déjà fait du théâtre dans des associations et à la fac, mais cette année je voulais tester quelque chose de différent. En aout, quelques semaines avant la rentrée, je tombe sur une compagnie qui donne des cours de théâtre d’impro. C’est la première fois qu’elle propose de l’improvisation, et recrute les premiers participants.
Je décide de m’inscrire et me voilà embarquée, dans LA pratique, qui j’aime le plus aujourd’hui !
Très rapidement, au bout du deuxième atelier, je me rends compte à quel point j’aime me lancer sur scène sans filet. Je me rends compte que mon corps en lui-même peut raconter une histoire, avant même qu’un mot soit prononcé. Je prends conscience que l’adrénaline que je ressens, est exactement la même que celle que je ressens lorsque je prends la parole en public. Une sorte de fébrilité, de fragilité, qui me pousse à lâcher prise et à sortir du mental.
Tout au long de l’année je participe à des cabarets (des spectacles) dans des cafés théâtre.
A chaque fois, c’est un vrai délice de vivre une telle expérience, et d’entendre le public réagir. L’année d’après je passe le concours de professeur des écoles, et dans mes classes j’anime régulièrement des ateliers d’impro, pour aider les élèves à prendre confiance en eux. De mon côté je continue à pratiquer au cours de stages.
E, 2022, lorsque je me suis lancée dans la formation en prise de parole en public, il était évident pour moi, que le théâtre d’impro serait un outil de progression. Cette pratique permet de prendre confiance en soi, de se rendre compte l’on est capable d’improviser en cas de trou de mémoire. Il est permet de développer son sens de l’écoute envers le public ou les personnes qui prennent la parole avec nous.
Enfin, il permet de lâcher prise et de prendre du plaisir à prendre la parole en public !